Imagine un monde où Jane Austen code en Rust, où la Maison Blanche se passionne pour les romans à la manière d'Austen et où le marquis de Condorcet tweete en anglais sur les bienfaits de la cybersécurité. Absurde ? Peut-être, mais derrière cet anachronisme se cache un fil conducteur intrigant. Austen, dans son coin du XIXe siècle, a révolutionné la littérature en offrant une fenêtre sur l'esprit de ses personnages avec une finesse digne d'une opération à cœur ouvert. Aujourd'hui, la Maison Blanche, loin des préoccupations des salons où Austen situait ses intrigues, pousse les développeurs à adopter des langages de programmation à la pointe de la cybersécurité. Pendant ce temps, Condorcet, avec sa vision avant-gardiste, rêvait d'une démocratie cosmopolite partageant une langue universelle, un idéal qui fait écho à la prédominance actuelle de l'anglais, langage universel de facto dans nombre de domaines. D'abord, Austen, avec son style indirect libre, a peut-être sans le savoir, jeté les bases de ce qu'on pourrait considérer comme la programmation des émotions humaines, mettant en lumière la complexité des interactions sociales, tout en critiquant les moeurs de son époque. De même, le rapport de la Maison Blanche met en évidence la nécessité d'une évolution vers des langages de programmation qui, comme le bon usage de la langue chez Austen, minimisent les risques et maximisent la compréhension. La complexité et la finesse, qu'elles concernent les nuances de la condition humaine ou celles du codage sécurisé, semblent être des valeurs universelles. Ensuite, quand on parle de l'encouragement vers l'adoption de langages de programmation plus sûrs, on ne peut s'empêcher de penser à la vision universelle de Condorcet. La réduction des vulnérabilités et la démocratisation de la sécurité en ligne semblent s'inscrire dans la même quête d'égalité et de fraternité entre les individus, quelles que soient leurs origines. Ce rêve d'une démocratie cosmopolite trouve écho dans le chaos organisé de l'internet, où l'anglais sert de cape d'invisibilité linguistique, facilitant, ou peut-être imposant, une unification culturelle. L'hégémonie de l'anglais, autant bénéfique que controversée, rappelle les tissus sociaux finement brodés par Austen dans ses romans. Si l'anglais permet aujourd'hui une communication globale quasi instantanée, il n'en demeure pas moins une langue chargée de l'histoire coloniale et des inégalités qu'elle perpétue. Condorcet n'aurait-il pas vu dans cette omniprésence de l'anglais à la fois une victoire et une défaite pour sa démocratie cosmopolite ?