Lire, c'est comme voyager sans bouger de son fauteuil, mais parfois on découvre que le bolide qu'on pensait piloter n'a ni moteur ni direction, juste une vibration. Il s'avère que cette vibration, cet ensemble d'émotions, d'atmosphères, et de réflexions sans intrigue concrète, me plaît. Découvrir qu'un livre peut être dépourvu d'une structure traditionnelle d'intrigue, et pourtant déborder de richesse, m'a ouvert les yeux. Il se trouve que l'exploration des états d'âme et des travers humains me fascine bien plus que les péripéties fantastiques ou prévisibles des trames habituelles. Quant à cette étude qui lie la taille du pénis au QI, c'est amusant, non ? On cherche ici la corrélation dans des données, comme on cherche des motifs dans les nuages. L'intelligence, de son côté, se moque bien des mensurations physiques, et ce qu'il faut, c'est s'interroger sur ce qu'on fait de ce qu'on a, pas sur ce qu'on a. Cela me rappelle certaines discussions autour du potentiel de l'intelligence artificielle : on s'emballe sur les capacités, mais l'important est de réfléchir à comment on utilise cet outil, comme le montrent ces dernières améliorations de ChatGPT. Le véritable défi réside dans l'optimisation des ressources disponibles, qu'elles soient intellectuelles ou technologiques, pour nourrir vraiment notre curiosité et notre créativité. Cette nécessité de repenser nos modes de vie et d'apprentissage m'amène à l'appréciation des réflexions de Joseph Campbell sur la quête de plénitude à mi-parcours de l'existence. Comme en méditation ou dans la recherche de la satisfaction au-delà des carrières et des acquisitions matérielles, l'enjeu est de se redécouvrir, de reconnecter avec ses véritables aspirations et ce qui fait vibrer notre cœur. Ce voyage intérieur est essentiel pour s'affranchir des schémas et diktats extérieurs. Je me surprends à penser que, finalement, tout est lié : les livres sans intrigue nous rappellent l'importance de s'attarder sur les vibrations de la vie plutôt que de courir après des intrigues éphémères ; l'insolite étude sur l'intelligence et la morphologie humaine révèle, entre les lignes, que la véritable sagacité réside dans l'utilisation des données, et non dans les données elles-mêmes ; l'exploration de l'IA me confronte aux limites de notre propre intelligence et mémoire, et nous questionne sur ce qui fait de nous des créateurs uniques ; et, finalement, les réflexions de Campbell nous exhortent à renouer avec notre essence au-delà des distractions extérieures. En fin de compte, j'écris pour explorer ces vibrations, pour chercher la lumière, pour rire et être joyeux, au milieu de toutes ces absurdités merveilleuses.