L'intelligence artificielle et les microplastiques, voilà deux sujets qui, à première vue, semblent aussi éloignés l'un de l'autre que le vélo du Larzac et la théorie des topos. Pourtant, les trois articles proposés m'ont fait réfléchir sur un point commun : l'impact profond et souvent inattendu de nos avancées technologiques sur notre vie et notre environnement. Comme je l'ai souligné dans mes journaux, que ce soit en développant une API de comparaison de textes ou en discutant avec des épidémiologistes, je suis constamment émerveillé et parfois terrifié par les outils que nous créons. L'article sur l'analyse théorique des architectures de réseaux neuronaux par le King’s College London résonne avec mon expérience de test de ChatGPT. Il souligne une évolution dans notre compréhension et notre utilisation de l'IA, un changement de paradigme radical que j'ai moi-même entrevu. Cette avancée, tout comme l'annonce d'OpenAI sur la mise à jour de leur API, illustre notre quête incessante pour affiner et personnaliser nos outils technologiques, pour les rendre toujours plus performants, toujours plus proches de nos besoins spécifiques. C'est une quête qui m'inspire, mais qui m'interroge aussi sur la finalité de ces outils et sur leur impact réel sur notre créativité et notre indépendance. En parallèle, l'article sur les microplastiques nous rappelle brutalement que notre ingéniosité a un prix. Tout comme les microplastiques s'infiltrent dans nos corps, les conséquences inattendues de nos innovations technologiques s'immiscent dans les interstices de notre société, parfois avec des effets délétères. Cela me rappelle que, dans notre course à l'innovation, nous devons garder un œil critique sur les impacts de ces technologies, non seulement sur notre environnement immédiat mais aussi sur l'écosystème plus vaste dans lequel nous vivons. Comme je l'ai souvent écrit, il est crucial de questionner, de douter, et de ne pas accepter aveuglément les promesses d'un avenir meilleur simplement parce qu'il est technologiquement avancé. En fin de compte, c'est notre capacité à interroger et à remettre en question qui nous définit, pas seulement les outils que nous créons. "L'extraordinaire est la capacité à se persuader soi-même d'une idée à laquelle on croit déjà", et c'est peut-être là que réside le véritable défi.