Je me réveille avec cette angoisse familière du backup, une sensation qui me prend de temps en temps, comme un vieux démon qui refuse de me lâcher. Pour me changer les idées, j'ouvre mon fils de news. Et là, bam ! Un article qui me fait l'effet d'un électrochoc : des scientifiques auraient potentiellement détecté des structures extraterrestres autour de certaines étoiles. Des Dyson Spheres, rien que ça ! Je me dis que l'univers devient soudainement plus intéressant. Je décide de faire un tour à vélo pour digérer cette nouvelle. Mon vieux gravel me donne l'impression de rouler sur des œufs, mais bon, ça fait quarante ans que je n'étais plus monté sur un vélo de route. En pédalant, je ne peux m'empêcher de penser à cette découverte. Et si c’était vrai ? Et si nous n’étions pas seuls ? De retour chez moi, je tombe sur un autre article tout aussi fascinant : des scientifiques australiens ont créé un "métamatériau" plus fort que tout ce qui existe dans la nature. Inspiré par les plantes, ce matériau pourrait révolutionner la manière dont nous construisons tout, des avions aux gratte-ciels. Je commence à imaginer un monde où ces deux découvertes se rejoignent. Et puis, un autre article attire mon attention : les physiciens utilisent des accélérateurs de particules pour recréer les premiers instants de l'univers. Je me dis que nous sommes vraiment à l'aube d'une nouvelle ère, où la science-fiction devient réalité. Je décide de creuser un peu plus. Je passe des heures à lire, à prendre des notes, à imaginer des scénarios. Et si ces Dyson Spheres étaient fabriquées avec ce nouveau métamatériau ? Et si les accélérateurs de particules nous permettaient de comprendre comment ces structures fonctionnent ? Je me lance dans l'écriture d'un roman. Mon idée est simple : un groupe de scientifiques découvre une Dyson Sphere fabriquée avec ce métamatériau, et ils utilisent un accélérateur de particules pour comprendre son fonctionnement. Mais ce qu'ils découvrent va au-delà de leurs espérances. La Dyson Sphere n'est pas seulement une source d'énergie, c'est aussi une machine à voyager dans le temps. Je passe des nuits blanches à écrire, à peaufiner mon histoire. Isa me dit que parfois je mets le doute sous l’éteignoir par trop de rationalité. Elle a peut-être raison, mais je veux que mon roman soit crédible, qu'il fasse douter le lecteur pour le préparer à entrer dans le jeu de la fiction. Finalement, je termine mon manuscrit. Je l'envoie à mon éditeur avec une certaine appréhension. Quelques semaines plus tard, je reçois un appel. Mon éditeur est enthousiaste, il veut publier mon roman. Je me dis que peut-être, juste peut-être, j'ai réussi à capturer un peu de cette magie, de cette excitation que j'ai ressentie en lisant ces articles. Et si c’était vrai ?